La fête suite et fin
Ca va, j'ai calmé mes angoisses. La nuit au Cabaret Sauvage n'était pas tout à fait morte. Avec Miss Kittin aux platines. Stomach in butterflies.
Du coup, je suis toute revigorée et je vais arrêter de dire du mal des vieux films.
Du coup, je suis toute revigorée et je vais arrêter de dire du mal des vieux films.
Surtout si le vieux film en question est La nuit des morts vivants de Romero. Ce film ne fait pas vraiment peur (dans le sens sursauts avec moult cris aigüs, cramponnages frénétiques aux accoudoirs ou plantages d'ongles dans l'avant bras ami) mais est terrifiant à plus d'un titre. Les morts vivants dont il est question par exemple, sont à l'opposé des enragés de 28 jours plus tard. Masse silencieuse et ordinnaire, ils terrifient par leur inertie et leur résilience. Sables mouvants cannibales, ils engloutissent en étouffant leurs victimes. Par leur nombre, par la pesanteur de la fatalité. Traumatisant encore, la petite fille qui dévore son père avant de trucider sa mère. Perturbant toujours, la façon dont le seul survivant est exécuté au petit matin par les forces civiles censées le protéger. Il faut dire, que notre jeune héros est noir. Et en 1968 aux Etats Unis, les conflits raciaux sont loin d'être de l'hisoitre ancienne. D'ailleurs, ce qui fait totalement perdre la raison à la blanche et blonde Barbara, est-ce d'avoir été témoin du meurtre de son frère ou d'être sous la protection de ce jeune noir vigoureux? Pour cette jeune américaine qu'est ce qui est le plus choquant? La nuit des morts vivants manie les symboles et il ne faut pas être grand manitou pour deviner que le film tourne ainsi plus à la critique de l'horreur sociale, l'horreur politique, l'horreur économique qu'à l'exercice de style gore. Mais il reste quand même que 'They were devored. Partially."
Enfin, pour conclure les festivités, je laisse la parole à l'affreux Jojo qui venait dans ce blog même me contredire. Et il avait bien raison : "Si, il y a quelque chose à l'affiche : Bons baisers de Bruges. 3 très bons acteurs, un scénario parsemé de petits contre-pieds, et surtout, surtout, un humour so british truculent, même dans les scènes les plus dramatiques. A voir absolument." Je rajouterais seulement, que Colin est effectivement très bon acteur et qu'en plus il arrive même à être presque charmant dans ce film.
Comme quoi la nuit porte conseil.
Devored. Partially.
Enfin, pour conclure les festivités, je laisse la parole à l'affreux Jojo qui venait dans ce blog même me contredire. Et il avait bien raison : "Si, il y a quelque chose à l'affiche : Bons baisers de Bruges. 3 très bons acteurs, un scénario parsemé de petits contre-pieds, et surtout, surtout, un humour so british truculent, même dans les scènes les plus dramatiques. A voir absolument." Je rajouterais seulement, que Colin est effectivement très bon acteur et qu'en plus il arrive même à être presque charmant dans ce film.
Comme quoi la nuit porte conseil.
Devored. Partially.