Berck sur mer
Décidément, si vous vouliez présenter un film français cette année à Cannes, il était de bon ton qu'un accident cardio vasculaire prenne place à un moment donné de votre long métrage (statistiques réalisées sur un échantillon de deux films, voir Les chansons d'amour (finissent mal)(en général)). Pour Le scaphandre et le papillon de Julian Schnabel, on est tout de suite plongé dans le bain puisque dès la première scène, la caméra prend la subjectivité de Jean Dominique Bauby qui se réveille dans un état de paralysie totale après trois semaines de coma. Et c'est par cet oeil/caméra que la communication devient possible avec l'extérieur. Par des clignements, fragiles, hésitants, pas toujours coopératifs, pas toujours en tempo. Cette histoire vraie montre tout en finesse comment un corps si robuste, en pleine force de l'âge peut devenir en un battement d'aile un poids mort, une surface fragile et honteuse. Et dans la peau d'un homme tel que Monsieur Bauby, ancien rédacteur en chef de Elle, c'est par l'imagination et les souvenirs que la vie peut faire contrepoids et permettre à ce regard halluciné d'être tour à tour cynique, désespéré, drôle, amoureux. Jusqu'à en écrire un livre.
Mon chouchou Mathieu Amalric déclare avoir fourni pour la première fois un vrai travail d'acteur pour ce film. C'est à dire que c'est difficile de cabotiner dans un fauteuil roulant avec la bave qui coule. Mais ok, il est bon. Comme Marie-Josée Croze et Emmanuelle Seigner qui nous ferait presque croire à ses talents d'actrice (vous l'avez vue en Hedda Gabler vous? aie, aie, aie). Mais j'arrête, le fait de faire des critiques tend à me rendre trop critique.
Mon chouchou Mathieu Amalric déclare avoir fourni pour la première fois un vrai travail d'acteur pour ce film. C'est à dire que c'est difficile de cabotiner dans un fauteuil roulant avec la bave qui coule. Mais ok, il est bon. Comme Marie-Josée Croze et Emmanuelle Seigner qui nous ferait presque croire à ses talents d'actrice (vous l'avez vue en Hedda Gabler vous? aie, aie, aie). Mais j'arrête, le fait de faire des critiques tend à me rendre trop critique.
nota bene : désolée, j'avais pas de photo de scaphandre en stock.