Hors saison
Cette année en compétition au ciné en bas de chez moi, il y avait Un Conte de Noël, Roubaix! et Teeth. Comme je ne suis pas bégueule, j'ai décidé d'aller voir les deux. Mais pas en même temps, comme les gens bien comme il faut.
Tout d'abord, je suis contente. Emmanuelle Devos et Mathieu Amalrichouchou se sont enfin remis ensemble après leur cuisante séparation dans Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) qui semblait définitive si on en croyait Rois et reine. Ca fait toujours plaisir dans les chaumières, c'est un vrai cadeau de Noël et ça fait surtout une bonne accroche pas trop intello pour un film qui se place définitivement du côté du mythe. Film fleuve au long court, Un Conte de Noël reprend les thématiques chères à Desplechin comme la folie, la filiation, Roubaix, Paul Dedalus, le judaïsme, laissant développer leurs méandres sans jamais donner la solution, ni la démonstration. A l'opposé du calcul glacé sur les chances de survie de Junon, les réponses sont emportées par le courant narratif. Film ô combien riche, film ouvert qui appelle la discussion, film disert mais pas prolyxe, film livre.
Dans une toute autre catégorie, se trouve Teeth dont le principal attrait est, je cite, de "au moins, je ne me suis pas ennuyé". A part ça pas grand chose. L'affiche fait vaguement penser à American beauty, je me suis d'ailleurs laissée vaguement avoir. Alors qu'en fait, on se retrouve devant le type d'objet cinématographique non identifié dont on se doute qu'il n'y aura pas de suite. Du type de May, Nouvelle cuisine ou Bug pour les connoisseurs. La jeune américaine militant pour l'abstinence avant le mariage qui se retrouve dotée de dents castratrices dans son vagin, je vous laisse deviner la suite. Quoi, j'ai dévoilé le film? Mais enfin, qu'est ce qu'on s'en fout, vous n'irez pas le voir et vous ferez bien.
Dans une toute autre catégorie, se trouve Teeth dont le principal attrait est, je cite, de "au moins, je ne me suis pas ennuyé". A part ça pas grand chose. L'affiche fait vaguement penser à American beauty, je me suis d'ailleurs laissée vaguement avoir. Alors qu'en fait, on se retrouve devant le type d'objet cinématographique non identifié dont on se doute qu'il n'y aura pas de suite. Du type de May, Nouvelle cuisine ou Bug pour les connoisseurs. La jeune américaine militant pour l'abstinence avant le mariage qui se retrouve dotée de dents castratrices dans son vagin, je vous laisse deviner la suite. Quoi, j'ai dévoilé le film? Mais enfin, qu'est ce qu'on s'en fout, vous n'irez pas le voir et vous ferez bien.